The end of time.

Ta vie te lasse, dans ton lit tu as ta place, te réveilles comme une feignasse, te traînes comme une limace, te sors posément une tasse, là, ton bus passe, t'enfiles vite tes godasses, tes jolies Adidas, tu cours, tu te ramasses, tu n'iras pas en classe. Sur ton canapé tu te prélasses, tu t'enfiles trois pots d'glaces, les meilleures: Häagen-Dazs, tu sais qu't'auras la chiasse, mais c'est comme le temps, ça passe, enfin c'est c'qu'on te ressasse, "Trouves vite ta place, parce qu'un beau jour tu trépasses." Tu voudrais habiter un palace, le week-end aller à la chasse, avoir un Basset pure race, et dans tes poches, toujours une liasse. Fatalité face à la glace: tu manques franchement de classe, un mec pas touché par la grace, pourtant adepte du "vade retro satanas", bref, tu seras technicien de surface. Alors tu casses cette foutue glace, et pour réussir tu potasses, bouquines des pavés en masse, qui, sur ton bureau s'entassent; c'est un joli prénom Ménélas. Tu tombes sur un Atlas, c'est ça, t'as besoin d'espace, alors tu te casses. Dehors, deux vieilles tatassent, une bande de petites pétasse, parmi elles, une blondasse qu'a pas l'air trop bécasse; discrétement tu te déplaces et te fonds dans la masse, en amour t'es un as, elle va voir la pétasse. Vous voilà face à face, tu fais ton sourire Dallas, tu la fais rire, elle croasse, deux trois tours de passe-passe, genre como te llamas, j'aime bein les tapas, t'es muy bonitas, tu veux voir mes maracas? Tu comprends pas, elle se casse.T'es qu'un gosse de la D.A.S, une vieille carcasse, la passant qui passe, tu laisseras jamais de trace, je sais, ta vie te lasse, retourne donc à tes glaces.

(Je m'amuse.)